Ma première prestation professionnelle, et probablement la plus iconoclaste : j’ai commencé par m’investir bénévolement dans le collectif du Ramier avant d’être embauché comme prestataire sur quatre mois, tant sur les sujets numériques que sur l’animation du collectif. Un sacré numéro d’équilibriste dans un contexte très particulier.

Le collectif du Ramier fut une tentative d’insérer de manière forte et proactive les associations toulousaines dans les concertations de la Mairie de Toulouse concernant le réaménagement de l’île du Grand Ramier. Le projet a été initié principalement par Sylvain Galinier, qui a tenté de rassembler autour de cet objectif des associations écologistes mais aussi sportives et culturelles de Toulouse. Initialement, le projet avait l’aval de 200 associations, mais son ambition originale a été mise à mal et il en reste actuellement un jardin partagé dans le Parc de la Poudrerie.

Le collectif pour une Sécurité Sociale de l’Alimentation m’a demandé de les aider à une validation collective de document. Comme souvent, derrière cette demande se cachait des tensions humaines, et, en l’occurrence, inter-collectives. Malheureusement, pour des raisons budgétaires, je ne pus leur apporter qu’une aide très ponctuelle et partielle.

Pour cette intervention, j’ai mobilisé des accords de groupe pour encadrer les échanges de manières à ce que chacun-e se sente en sécurité, puis j’ai explicité les différents niveaux de formalisation d’une prise de décision collective jusqu’au plus formel qui est la Gestion Par Consentement.

L’association occitane Elemen’terre m’a sollicité fin 2022 pour animer des ateliers sur la thématique de la mobilisation des équipes associatives pour la transition écologique dans le contexte d’associations culturelles. J’ai animé :

• un atelier d'1h30 en novembre 2022 au Kiwi, à Ramonville Saint-Agne
• une journée entière au Gazette Café à Montpellier en février 2023.

Ces prestations étaient constituées d’animation-facilitation mais aussi d’un certain apport de contenu sur la mobilisation du fait de mon expérience militante.

Après y avoir été élève, c’est avec plaisir que je suis retourné à l’ENSEEIHT en tant que facilitateur. En septembre 2022 et 2023, j’ai animé les journées de cohésion du département SN (Sciences du Numérique) de l’école.

Ce département, réunissant les enseignants-chercheurs en informatique, mathématiques appliquées, réseaux et télécommunication, a pour tradition de commencer l’année par une “journée au vert” : un séminaire dans un lieu différent de d’habitude, dans le but de se retrouver dans un moment convivial et d’aborder des sujets de fond trop compliqués à traiter le reste du temps.

J’ai travaillé pendant deux ans avec le collectif IndieHosters, un hébergeur de services numériques collaboratifs basés sur des outils libres : ma plus longue collaboration jusqu’ici. Je suis entré par le biais d’ateliers de formation en ligne, puis j’ai basculé sur diverses tâches autour de la prise en main des usagers.

Indie Kafé : des ateliers de formation en ligne

En 2021, IndieHosters a contacté mon collectif de facilitation numérique Koweb avec un besoin de formations pour les usagers de sa suite logicielle Liiibre. J’ai donc organisé six ateliers autour des usages des logiciels utilisés, également accessibles au grand public avec une communication sur les réseaux sociaux. J’ai également fait un peu de montage vidéo (sans prétention, ce n’est vraiment pas mon coeur de métier…) pour créer du matériel pédagogique.

Mon truc à moi, c’est de soutenir les groupes et leurs dynamiques. Mais à l’occasion, j’aide aussi les entreprises unipersonnelles à s’en sortir avec “tous ces trucs-là”. Comprendre : l’informatique. Les emails, le site internet… En effet, un minimum de connaissance aide à ne pas devenir fou.

Je me suis donc retrouvé à deux reprises à conseiller des entrepreneurs qui ne s’en sortaient pas avec leur boîte mail et/ou leur site internet. En gros :